Les examens c’est de l’eau.

Prototype physique

Du coup peut-être qu’hier j’ai récupéré du bois parce que j’étais inspiré par un prototype physique du machin…

Structure !

En gros depuis le début je pars du principe d’un petit support qui peut-être glissé dans le cône, avec un boitier pour les éléments électroniques, et un « mat » qui sort du cône pour pouvoir y accrocher l’antenne, l’écran, et un petit drapeau (j’aime bien les drapeaux).

Le dessin originel

Pour affiner un peu le machin, j’ai ainsi deux éléments de structure, un long mat rectangulaire de L789mm*l27mm*p16mm (et donc une diagonale d’environ 31mm, on y revient), ainsi qu’un rond en bois de diamètre 128mm. Ces mesures sont totalement prises à l’arrache avec ce que j’ai trouvé, mais en tout cas, ça fonctionne. Le tout finit par ressembler à un truc comme ça :

Je vais être honnête, j’ai zé-ro fait de plan avant de construire le machin.

Dans l’idée, j’avais envie de faire en sorte que le rond en bas serve de séparation avec l’ouverture du cône, pour éviter un contacte direct avec le sol, et isoler les composants à l’intérieur (style les piles). Je me suis ensuite amusé à tester avec un petit cône et un grand cône (oui), et à faire des marques tout le long du bout de bois. L’idée derrière c’est d’avoir quelque chose de relativement universel, qui puisse s’adapter à n’importe quel cône.

Pour fixer le tout, « rien de plus simple » : une fois le rond bien poussé au fond du cône, des petits trous permettent dans l’idée de faire passer une cale, qui bloquera la partie haute du mat. J’ai ensuite posé les composants dessus, et tada :

Le résultat est relativement propre et ne casse pas instantanément !

Habillage !

J’ai ensuite testé avec… Les cônes ! Rappel, but du jeu, que ça rentre dedans sans bobo. J’avais testé au préalable avec les bouts de bois ainsi qu’avec les composants « nus », mais j’avais oublié un détail… La diagonale de l’antenne fait 3.5mm, et l’ouverture (« gorge ») de mon grand cône fait 3.4mm… Grr. Donc en soit l’antenne doit être assemblée à la fin, ou bien il faut creuser un peu le cône.

En attendant, je me suis dit que j’allais me renseigner sur les tailles de cônes, pour voir s’il était possible d’adapter. Sur https://www.virages.com/Blog/Cones-de-Signalisation et https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%B4ne_de_signalisation, je découvre qu’il existe un peu des tailles universelles pour les cônes, à savoir 30cm (mon petit), 50cm (mon grand), 75cm et 100cm, et que ces derniers sont normés. Chouette, cela veut dire que je peux peut-être prévoir pour les ouvertures ! Hélas. Les normes sont PAYANTES, et ça m’a ennuyé pour trouver des informations, mais on peut trouver un complément ici. J’ai fouillé comme je pouvais, je n’ai trouvé qu’ici une indication sur l’ouverture, donc ce n’est probablement même pas normé…

Au final, le résultat avec le protocône habillé reste des plus satisfaisants :

You don’t get to see the state of my room.
Petit écran !

Also j’ai commandé un petit drapeau sur suggestion d’une amie pour la première série :

https://youtu.be/WHvt0VBWol0

Des p’tits détails

Faut vérifier son câblage deux ou trois fois avant de mettre du jus 😠. Mon prototype de base fonctionnait relativement bien, mais en fabriquant le « poteau », je me suis perdu vingt fois dans les câbles, j’en avais deux qui étaient à l’envers, j’ai confondu quasi à chaque fois le câblage GPS et l’écran, … Pourtant c’est pas faute d’avoir pris des notes.

Ensuite, il faut vraiment être dehors pour le premier « fix » GPS, mais après c’est plutôt très précis… Même en retournant à l’intérieur.

Budget final (?)

Au final, toute la partie électronique me revient à environ USD 15 dollars par cône, drapeau USD 1, câblage environ USD 9, le reste c’est de la récupération. On s’en sort donc avec environ USD 25, soit environ 23 Francs par protocône ! Ça reste cher, mais comme ce sont des prototypes, ça passe.

Les dépenses effectuées dans le cadre de ce projet.

Par contre, on voit bien que c’est le côté prototypage qui coûte cher… On peut déjà réduire les coûts des jumpers super deluxe en utilisant de bons vieux câbles (on peut même réduire encore les coûts en faisant de la récup’ !), et certainement le fait de fabriquer des drapeaux et autres soi-même, ça serait bien plus drôle et un peu moins cher.

Version un peu plus Éco+.

Au final, on pourrait s’en sortir pour une bonne demi-douzaine de Francs en moins – probablement plus en achetant en gros – et terminer à environ 16 Francs.

D’ailleurs, je tiens à en profiter pour parler de notre sponsor du jour : Raid Shadow Legends toi ! Si tu as une poignée de pièces à me lancer dessus pour financer mes projets couteux, clique sur le petit bouton ci-après. Il n’y a, bien entendu, aucune obligation.

Affichage

Pour l’écran y’avait des soucis à cause de I2C qui est particulièrement lent lorsque tu as des câbles long. Une des solutions possibles, ne pas utiliser I2C, mais flemme de trouver un autre écran. Également, possible utiliser un IO Expander, mais flemme d’alourdir en terme de composants.

Après avoir fouillé, la solution la plus simple (lire « lazy ») c’est de changer de la bibliothèque de base d’Adafruit à u8g2, qui est un régal parce que c’est plus efficace et plus fluide, même sur une longue distance. En prime, il y a bien plus de possibilités !

La partie « compliquée » a été de trouver le bon constructeur, mais en gros, je sais que mon display :

  • Fait 128×64
  • Utilise I2C
  • N’a pas de reset

Et autres détails, donc avec un peu de die and retry, on trouve que c’est U8G2_SSD1306_128X64_NONAME_F_SW_I2C u8g2(U8G2_R0, /* clock=/ SCL, / data=/ SDA, / reset=*/ U8X8_PIN_NONE);. Presque sûr que l’on peut faire plus efficace, mais ça fonctionne.

Après, c’était juste histoire de tout réadapter à la nouvelle bibliothèque. Youpi.

J’en profite, le Github pour le protocône est à jour ! Si jamais vous voulez critiquer le code ou suggérer des suggestions (eh), c’est toujours la bienvenue !

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